La famille des percussions

La caisse claire

Roulement de tambour ! Bien avant qu’elle ne devienne une partie essentielle de la batterie dans les groupes rock et avant même qu’elle ne fasse son entrée dans les ensembles musicaux, la caisse claire servait à accompagner les exercices militaires. À l’orchestre, son rôle est d’ailleurs souvent associé à un tempo de marche. Son timbre particulier provient des cordes métalliques que l’on tend contre sa peau inférieure, appelées « timbre ». En jouer demande beaucoup de contrôle.

Alexandre Lavoie, Percussions solo de l'Orchestre Métropolitain

Le savais-tu?

Les cordes métalliques tendues sous l’instrument ont tendance à vibrer « par sympathie » lorsque les autres instruments de l’orchestre jouent, ce qui peut causer un bruit parasite. C’est pour cette raison que la caisse claire est munie d’un déclencheur de timbre, qui permet au percussionniste de détendre les cordes lorsqu’il ne joue pas.

Extraits musicaux

Dans ces trois extraits, la caisse claire, par des motifs réguliers au tempo de marche, donne à la musique un aspect militaire. On entend très bien au tout début du deuxième extrait, tiré des Danses symphoniques de Sergueï Rachmaninov, le roulement de la caisse claire. Dans le troisième extrait, qui évoque des affrontements survenus le 9 janvier 1905 à St-Pétersbourg, Chostakovitch utilise plusieurs instruments de la famille des percussions pour représenter la dureté de la bataille, dont des coups de tam-tam très distinctifs.

Carl Nielsen

Symphonie nº 5 : I. Tempo giusto - Adagio non troppo

Sergueï Rachmaninov

Danses symphoniques : III. Lento assai ― Allegro vivace

Dmitri Chostakovitch

Symphonie nº 11 : II. Allegro : Le 9 janvier