De la famille des bois, le contrebasson ressemble de très près au basson. Il se joue aussi avec une anche double, rattachée à un long tuyau replié sur lui-même et dans lequel l’air vibre et fait résonner l’instrument. Comme la clarinette basse, il repose lui aussi sur une pique. Se rendant jusqu’au deuxième si bémol sous la clé de fa (parfois même jusqu’au la!), il s’agit, avec le tuba contrebasse, de l’instrument le plus grave de l’orchestre symphonique!
Le savais-tu?
Comme le basson, le tuyau du contrebasson est replié sur lui-même, non pas une fois, mais quatre fois! Si on le dépliait, il mesurerait plus de 5 mètres, soit deux fois plus que le basson. Les « plis » sont appelés des « coudes », comme sur un bras.
Extraits musicaux
Entendu seul dans le premier extrait, tiré des Bandar-Log de Charles Koechlin, le contrebasson fait entendre son timbre très grave. Dans le deuxième extrait, le contrebasson sert à créer l’atmosphère mystérieuse qui précède le célèbre solo de basson dans L’Apprenti sorcier de Paul Dukas, repris dans le film Fantasia de Disney. Dans le troisième extrait, on peut bien imaginer que le timbre rauque du contrebasson, accompagné par des pizzicatos de cordes, représente la bête dans Les Entretiens de la belle et de la bête de Maurice Ravel.
Charles Koechlin
Les Bandar-Log
Paul Dukas
L'Apprenti sorcier
Maurice Ravel
Ma mère l’Oye : Les Entretiens de la belle et de la bête