Dans la famille des cuivres, le cor est reconnaissable sans peine à ses tuyaux torsadés. Il est composé de laiton, un alliage de cuivre et de zinc, ce qui lui donne sa couleur dorée. Il y en a généralement quatre dans un orchestre symphonique, mais il peut y en avoir jusqu’à huit ! On joue de cet instrument en soufflant et en faisant vibrer ses lèvres contre l’embouchure, qui fera à son tour vibrer l’air dans le corps de l’instrument. Le cor brille par sa sonorité majestueuse.
Le savais-tu?
Utilisé dans le passé exclusivement à l’extérieur pour transmettre des signaux tant dans les parties de chasse qu’à la guerre, le cor a graduellement fait son entrée à l’orchestre, au fur et à mesure qu’on lui ajoutait des pistons pour lui permettre de jouer plus de notes différentes. À l’époque, sa forme ronde a été naturellement pensée pour le porter à l’épaule.
Extraits musicaux
Dans le premier extrait, tiré de L’Ascension d’Olivier Messiaen, les quatre cornistes de l’orchestre jouent à l’unisson, c’est-à-dire qu’ils produisent les mêmes notes en même temps, ce qui leur donne beaucoup de puissance. Dans les deux extraits suivants, c’est le premier cor qui interprète ces magnifiques solos, accompagné d’un tapis sonore créé par les autres instruments de l’orchestre.
Olivier Messiaen
L’Ascension : Alléluia sur la trompette, Alléluia sur la cymbale
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Symphonie nº 5 : II. Andante cantabile
Johannes Brahms
Symphonie nº 1 : IV. Adagio - Allegro non troppo, ma con brio
Découvre l’œuvre symphonique coup de cœur de Louis-Philippe Marsolais, cor solo de l’Orchestre Métropolitain!