La famille des percussions

Le triangle

Cet instrument, constitué d’une barre métallique que l’on frappe avec une tige, porte très bien son nom. À l’orchestre, il est souvent utilisé pour ponctuer des phrases musicales, car son timbre brillant est facilement perceptible au sein de l’orchestre. Le musicien soutient le triangle avec son index grâce à une cordelette, et frappe la partie inférieure. Contrairement aux apparences, il n’est pas si facile d’en jouer.

Lucy Chen, percussionniste surnuméraire à l'Orchestre Métropolitain

Le savais-tu?

Il existe diverses dimensions de triangle, les plus grands pouvant mesurer jusqu’à 40 centimètres de côté! La hauteur du son que produira le triangle dépend de sa dimension : plus il est petit, plus le son est aigu.

Extraits musicaux

Dans le premier extrait, tiré du Concerto pour piano nº 1 de Franz Liszt, les pizzicatos des cordes et le triangle semblent se répondre. Tout au long du deuxième extrait, qu’on retrouve dans l’ouverture de l’opéra Guillaume Tell de Gioachino Rossini, le percussionniste frappe très vite les parois du triangle pour créer ce son continu, appelé « tremolo ». Finalement, le triangle frappe chacun des temps dans le court extrait tiré de Petrouchka, du compositeur russe Igor Stravinski.

Franz Liszt

Concerto pour piano nº 1 : III. Allegretto vivace - Allegro animato

Gioachino Rossini

Guillaume Tell : Ouverture

Igor Stravinski

Petrouchka (1911) : Tableau 1, Fête populaire de la semaine grasse